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Mon cœur a du être échangé à la naissance avec celui, bien conservé, cryogénisé surement, d’une littéraire des années 50.

Ce n’est pas de ma faute, pardonnez moi, ô divins auteurs contemporains, et par là j’entends Nathalie Reims et Ondine Khayat notamment. J’en appelle à votre indulgence et à votre compréhension.

Cette anomalie cardiaque me rend presque totalement insensible à la prose de nos auteurs modernes. Les mots, les mots, Mesdames, aussi judicieusement utilisés soient-ils, n’atteignent pas la noble poésie de mes (défunts) auteurs fétiches.

Mon cœur, pour être ému, réclame un certain vocabulaire, qui peut paraître désuet et démodé aujourd’hui, mon cœur veut du lyrisme, il est avide de mots poétiques et élégants, il exige la souffrance, l’amour, le déchirement exprimés avec raffinement.

Le vocabulaire moderne ne me convient pas, il manque de délicatesse et d’esthétisme. Par extension, je ne puis apprécier avec justesse la prose d’auteurs tels qu’Ondine Khayat, probablement très brillante, si j’en crois les commentaires du Pays sans Adultes, de mes camarades et amies bloggeuses.

Tout comme je les ai présentées à Mme Rheims, veuillez accepter, Mlle Khayat, les excuses d’une jeune fille au cœur bizarre et malformé….pour son époque.

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